La rentrée 2005 s’annonce mal pour l’Académie d’Amiens en général, et pour l’Aisne en particulier. Alors que le Conseil Régional multiplie les efforts en faveur de la formation, de l’entretien ou la rénovation des lycées et de la qualification des Picards pour leur donner les meilleures chances d‘accès à l’emploi, on voit dans les moyens donnés à l’Education Nationale par le gouvernement Raffarin les effets dévastateurs de sa politique de pénurie en matière de service public : restrictions budgétaires, suppressions de postes, fermetures de classes, diminution des possibilités d’accès à l’école pour les trois ans et moins. Pour ces derniers les parents risquent de se voir proposer, à défaut de classe maternelle… un jardin d’enfant pour lequel ils devront payer !
Pendant que la droite crie au loup contre la hausse de l’impôt régional, elle met en œuvre l’incapacité de l’Education Nationale d’assurer à tous les futurs citoyens, de façon égale, le droit à une éducation de qualité sur l’ensemble du territoire et la discrimination par l’argent pour l’accueil des tout-petits.
Que signifie payer moins d’impôt, si cela se traduit par moins d’enseignants, moins de classes, moins de Trésoreries et moins de bureaux de Poste en milieu rural ? Et le corollaire : plus de chômeurs, plus de petits boulots précaires, plus de difficultés à vivre à la campagne, plus de déplacements obligés… ? La vérité, c’est que les plus gros revenus verront en effet l’impôt sur le revenu baisser, pendant que tous, même les plus précaires, seront davantage soumis à l’impôt des Collectivités locales : Chirac et Raffarin, ne sont pas pour les baisses d’impôts ; ils sont pour les baisses d’impôts pour les plus riches ! Les Verts prendront toute leur part dans la défense des Services Publics durables, équitables et efficaces en milieu rural comme en milieu urbain.
La page des verts de Château-Thierry
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